72 heures de grève du SYNATIC : le ministre en charge de la Communication tend la main au syndicat

| 07.10.2016
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72 heures de grève du SYNATIC : le ministre en charge de la Communication tend la main au syndicat
© DR / Autre Presse
72 heures de grève du SYNATIC : le ministre en charge de la Communication tend la main au syndicat
Le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) a observé une grève générale de 72 heures, du 3 au 5 octobre 2016.


En vue de faire le bilan du mouvement, la télévision nationale du Burkina (TNB), a donné la parole au ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, Rémis Fulgance Dandjinou, ce jeudi 6 octobre 2016.

M. Dandjinou a estimé que les travailleurs du ministère de la Communication sont des agents de l’Etat à l’image de ceux des autres ministères et qu’à ce titre, ils peuvent manifester pour réclamer de meilleurs conditions de vie de travail.

Il a cependant exhorté les responsables du SYNATIC à privilégier le dialogue qui existe déjà et à préserver l’outil de travail lors des manifestations. Le ministre en charge de la Communication a appelé les uns et les autres à faire des concessions pour qu’au bout du processus, chaque partie puisse tirer son épingle du jeu.

Le premier responsable du ministère en charge de la Communication a salué les efforts fournis par les travailleurs qui se sont sacrifiés pour assurer le service minimum, permettant à l’administration de poursuivre son fonctionnement, en mettant l’information au service des Burkinabè. Il a présenté ses excuses aux téléspectateurs, auditeurs et lecteurs qui ont subi des désagréments suite à la grève.

Comme cela a toujours été le cas, le ministre de la Communication a souligné qu’il reste ouvert au dialogue et invite le syndicat à poursuivre les discussions, pour qu’ensemble, des solutions idoines soient trouvées aux préoccupations des travailleurs des médias publics, du SIG, des DCPM et du ministère de la Communication.

En observant cette grève, le syndicat revendique une amélioration conséquente des conditions de vie et de travail du personnel des médias publics, du SIG et des DCPM, la reconstitution de carrières des agents de la Communication et de la Culture, le rétablissement des rémunérations injustement coupées depuis 2012, l’arrêt des intimidations et des pressions sur les journalistes.

DCPM/MCRP

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