« Etablies depuis 1960, les relations entre le Burkina Faso et le Japon se sont fortifiées au fil du temps pour devenir un bel exemple de coopération, caractérisée par l’amitié, le respect mutuel, la partage des valeurs communes de solidarité et d’échange d’expérience ».
Ces mots ont été prononcés par le Premier ministre, Paul Kaba THIEBA à l’occasion du démarrage des travaux de la 4ème session des consultations bilatérales entre le Burkina Faso et le Japon, le mardi 15 novembre 2016.
Le chef du gouvernement s’est réjoui de l’existence depuis 2007, d’un cadre formel de dialogue, dont la 4ème session s’inscrit dans la dynamique du renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et le Japon.
Selon lui, le « Pays des Hommes intègres » tire une légitime satisfaction de sa coopération avec le « Pays du soleil levant » dans de nombreux secteurs clés de son développement à savoir l’éducation, la santé, l’agriculture, le sport, la sécurité alimentaire, l’environnement, les infrastructures, la culture, la formation professionnelle entre autres, et ce, à travers diverses contributions de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICAD) et les volontaires japonais qui œuvrent au quotidien auprès des communautés rurales burkinabè.
« Le Japon est grand pays, un grand peuple, une grande civilisation. Nous avons en commun l’histoire mais également des valeurs communes fondées sur le courage, le sens du travail. Nous avons du respect pour les immenses progrès que votre pays a connu. Nous avons la conviction qu’avec le leadership éclairé du Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE nous pourrons atteindre ce niveau de progrès », a-t-il mentionné.
Paul Kaba THIEBA s’est aussi réjoui des conclusions de la sixième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD VI) qui s‘est tenue les 27 et 28 août 2016 à Nairobi au Kenya et dont la mise en œuvre va permettre à toute l’Afrique et plus particulièrement au Burkina Faso de bénéficier d’importants projets et programmes japonais pour son développement.
Dans cette perspective, a-t-il estimé, l’initiative de l’Anneau de croissance, cet important projet lancé par le japon lors de la TICAD V est une opportunité réelle de croissance économique et sociale durable en cohérence avec la vision de gouvernement burkinabè à travers le nouveau référentiel de développement du Burkina Faso.
« Le PNDES vise à mettre le pays sur des sentiers de croissance beaucoup plus forte, durable et inclusive. La philosophie c’est de s’attaquer aux facteurs qui bloquent la croissance du pays et de réaliser la croissance structurelle de notre économie. Le gouvernement est déterminé à mettre en œuvre ce nouveau référentiel de développement de sorte que le Burkina Faso sorte de la pauvreté », a-t- expliqué
Avant de clore son propos, il a souhaité que le Japon soit représenté au plus haut niveau à la Conférence des partenaires du Burkina Faso et qu’il puisse s’engager à soutenir davantage le PNDES.
La partie japonaise a indiqué que la coopération nipponne repose sur trois piliers que sont l’industrialisation et la diversification de l’économie, la santé ainsi que l’éducation.
Trois communications sont inscrites dans l’agenda de la 4ème session des consultations bilatérales Burkina Faso-Japon. Il s’agit du suivi de la TICAD VI, de l’économie du Burkina Faso principalement axée sur le PNDES, de la coopération économique et technique entre le japon et le Burkina Faso ainsi que la région ouest-africaine.
DCI/PM