La France avait indiqué qu'elle souhaitait des élections 'transparentes' et 'inclusives' au Burkina Faso, où un code électoral controversé interdit aux partisans du président déchu Blaise Compaoré de participer aux prochains scrutins.
Le président Michel Kafando a promulgué le 10 avril un nouveau code électoral qui rend 'inéligibles' les personnes ayant 'soutenu un changement inconstitutionnel portant atteinte au principe de l'alternance politique'.
Cette nouvelle loi épingle les partisans de Blaise Compaoré, renversé par la rue fin octobre, alors qu'il cherchait à modifier la Constitution pour briguer un nouveau mandat en 2015.
Les pro-Compaoré avaient déposé une requête au niveau de Conseil constitutionnel, qui l'a déclaré « irrecevable » mercredi dernier «pour défaut de signature par la personne habilitée».
La seule voie de recours pour les partisans de M. Compaoré reste la Cour de justice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), dont le pays est membre, pour faire invalider cette loi.