Vêtu d’un pantalon noir et d’une chemise blanche, aux manches longues et le long des boutons brodé de fils argentés, le président Kaboré est arrivé vendredi à 18h à l’entrée de Kaya, où l’attendaient depuis trois heures et demie plusieurs centaines de personnes.

Il a distribué quelques poignées de main aux officiels dont les ministres Simon Compaoré (Sécurité), Filiga Michel Sawadogo (Enseignement supérieur), Tahirou Barry (Culture) et Tahirou Bangré (Sport), la gouverneure de la région du Centre-nord Nandy Somé/Diallo, les Haut-Commissaires du Sanmentenga Bruce Emmanuel Sawadogo et du Bam Ambroise Ouédraogo et le maire de la commune de Kaya, Boukaré Ouédraogo.

Le chef de l’Etat a ensuite parcouru une centaine de mètres, les bras en direction d’une foule électrisée, sous les feux des projecteurs des caméras et le crépitement des appareils photos.

L’effervescence était telle que les files se sont rompus, chacun voulant voir de plus près le premier des Burkinabè.

Face à la détermination de plusieurs personnes à serrer coûte que coûte la main du président du Faso, un groupe de gendarmes forme rapidement un cercle restreint au tour de lui, au grand dam de ses admirateurs.

«Je connais son nom, son nom, c’est Kossyam (palais présidentiel, ndlr), je connais son nom, son nom, c’est Roch», reprenait en cœur un groupe de jeunes vêtus de tee-shirts, estampillés ‘’Association pour la promotion des initiatives locales’’.

Après avoir communié quelques minutes avec ses concitoyens, Roch Marc Christian Kaboré s’est engouffré à nouveau dans son véhicule, en direction de son pied à terre.

En rappel, M. Kaboré préside ce dimanche, la commémoration du 56e anniversaire de la fête de l’indépendance du Burkina Faso, placée sous le thème : «Démocratie, défis sécuritaires et progrès économique et social».

Agence d’information du Burkina
ata/