Yacouba Isaac Zida: «Avec ces élections, nous allons enfin retourner à la normalité»

| 29.11.2015
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1er septembre 2015 - Le Premier ministre Yacouba Isaac Zida a donné le coup d'envoi de la rencontre annuelle gouvernement/syndicats des travailleurs à Ouagadougou. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© DR / Autre Presse
1er septembre 2015 - Le Premier ministre Yacouba Isaac Zida a donné le coup d'envoi de la rencontre annuelle gouvernement/syndicats des travailleurs à Ouagadougou. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Tout comme les premiers électeurs burkinabè qui ont pris d’assaut les bureaux de vote ce dimanche 29 novembre 2015 pour la présidentielle et les législatives, les premières autorités de la Transition ont aussi accompli leur devoir civique. D’abord le Premier ministre Yacouba Isaac Zida à 8h. A l’issu du vote, il se dit satisfait de l’organisation des élections qu’il qualifie de «victoire» à attribuer au peuple et à la jeunesse burkinabè.


« Ce jour est un grand jour dont nous avons rêvé depuis les 30 et 31 octobre 2014. Il y a eu des péripéties mais nous y sommes et c’est une réalité. J’invite tous les détenteurs de carte d’électeurs à ne pas hésiter et de se mobiliser pour que nous ayons des autorités choisies par le peuple burkinabè pour gouverner notre pays. Au sortir de cette élection, nous allons enfin retourner à la normalité et le pays va connaitre un décollage sur le plan économique et social. J’invite les candidats à faire confiance à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), aux organes de délibération et de réclamation, de sorte que personne ne conteste les résultats à l’issus de ces élections».

Promu au grade de Général, le Lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida a également profité de l’occasion pour donner ses sentiments aux journalistes. « C’est pour moi un sentiment de reconnaissance à l’endroit de la Nation qui me témoigne elle-même sa satisfaction à travers ce grade. Mais ce n’est pas une fin en soi. Je prends acte et je remercie le Président du Faso et l’ensemble des Burkinabè. Pour mon avenir, je serai bientôt déchargé de la fonction de Premier ministre, je vais d’abord me reposer avant d’envisager l’avenir avec sérénité. Je ne vais quand même pas prendre ma retraite à 50 ans!».

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