Situation nationale : La CCVC confirme sa volonté de continuer à défendre les intérêts des populations, quoi qu’il en soit

| 06.11.2015
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Situation nationale : La CCVC confirme sa volonté de continuer à défendre les intérêts des populations, quoi qu’il en soit
© DR / Autre Presse
Situation nationale : La CCVC confirme sa volonté de continuer à défendre les intérêts des populations, quoi qu’il en soit
La Coalition de lutte contre la vie chère (CCVC) interpelle les autorités de la transition et celles à venir sur les questions sociales de crimes de sang et de crimes économiques, ainsi que sur les questions de souveraineté et d’indépendance véritable dans le pays. C’était au cours d’une conférence de presse organisée ce 05 novembre 2015 à Ouagadougou.


Les élections couplées de la présidentielle et des législatives qui auront lieu le 29 novembre prochain marqueront la fin de la transition politique au Burkina Faso. En vue d’interpeller les autorités actuelles et celles à venir, la CCVC annonçait le 15 septembre dernier le lancement d‘une campagne nationale de mobilisation générale. Campagne qui avait été stoppée du fait du putsch manqué. Jusque-là, la CCVC, n’ayant pas vu ses différents points des plateformes revendicatives et ses demandes d’audience prises en compte, a décidé d’organiser une campagne d’interpellation le 21 novembre à la Place de la Révolution. A cet effet, un « projet de société » comportant les préoccupations de la population sera adressé aux différents candidats et, une conférence publique sera organisée. Parmi les revendications de la CCVC, on note les questions sociales telles que l’inaccessibilité à la grande majorité des produits de première nécessité, l’accès à un logement décent,l’éducation, les questions de justice qui, selon le 1er Vice-président de la CCVC,ChrysogoneZougmoré, demeurent la priorité des priorités.

Fausses promesses des autorités de la transition

Il s’agit de la justice pour les victimes de l’insurrection populaire, du putsch manqué, des dossiers Norbert Zongo, Boukary Dabo, Guillaume Sessouma ,Salifou Nébié et d’autres personnes, face à laquelle l’Etat a tenu de fausses promesses. « Les autorités de la transition ont le pouvoir d’arrêter les coupables de ces victimes et de les juger. Elles ne respectent pas la mémoire de nos martyrs qui ont lutté pour qu’elles occupent leurs postes respectifs », s’insurge ChrysogoneZougmoré. Il a également déploré l’immixtion des forces étrangères dans notre pays.

Selon ChrysogoneZougmoré, le président de la transition, Michel Kafando, avait promis répondre aux différentes préoccupations de la population lors de son discours d’investiture prononcé le 21 novembre 2015. Plus tard, les autorités de la transition laisseront entendre au cours des négociations gouvernement-syndicats que « le contexte dans lequel le gouvernement de la transition œuvre à satisfaire les demandes sociales n’est pas celui d’un gouvernement classique formé à l’issue d’élections et porteuse d’un programme électoral destiné à satisfaire les attentes sociales.La mission de ce gouvernement étant l’organisation des élections, la mise en place de quelques réformes structurelles, tout en assurant le fonctionnement régulier de l’Etat ».

En tout état de cause, la CCVC se dit prête à donner les moyens avec les autres composantes actives de la société de continuer de poser avec force les préoccupations légitimes et pressantes du peuple.

Emilienne Kaboré

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