Cette modification vise à écarter de la présidentielle à venir, tous les membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré.
Selon Léonce Koné, président du directoire du CDP, cette démarche constitue une dérive vue que la Charte de la Transition défend des valeurs tels « le pardon, la réconciliation, l'inclusion, la tolérance et le dialogue, la fraternité, l'esprit de consensus et de discernement ».
En porte-à-faux avec cette action de modification, Léonce Koné a estimé que la loi modificative du Code électoral est « un véritable projet de confiscation du pouvoir par des groupuscules d'activistes de tous acabits »
Selon ces mots, ces derniers (les acabits, ndlr) craignent « le vote du peuple » et « choisissent de le contourner par des artifices contraires aux règles universelles et élémentaires de la démocratie ».
Il poursuivra : « Ce n'est pas faire injure au CNT que de dire qu'il n'a rigoureusement aucune légitimité pour décider, au-delà de la constitution, qui est éligible et qui ne l'est pas au Burkina ».
Contre le vote de cette loi, qui est prévu pour demain, mardi 7 avril, le président du directoire du CDP, Léonce Koné affirme que sa formation politique s'opposera avec énergie « par tous les moyens légaux et pacifiques », soutient-il, à la modification du Code électoral.
Selon Léonce Koné, si le CDP a vraiment commis une faute politique, il veut que le peuple tranche à travers les urnes.