Kandioua Tandanba, secrétaire général du Parti national des démocrates sociaux (PNDS)
«On déplore le faible taux de participation, qui est de 47, 65%. Il y a plusieurs facteurs à cela. Il y a la modicité des moyens des partis politiques, sans oublier les promesses sans lendemain, qui ont été faites aux élections passées par certains partis politiques. Les résultats sont donc les conséquences de certains actes de politiciens sur le terrain. Nous étions en lice dans une seule commune, mais nous n’avons pas obtenu de siège. Nous ne sommes pas déçu, dans la mesure où nous étions en compétition avec des méga partis, tel le MPP, parti au pouvoir».
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Jean Hubert Bazié, membre de l’Union des révolutionnaires pour le Faso (UREFA)
«Nous avons une quinzaine de sièges dans sept communes, et c’est déjà bon. Nous sommes représentés à Ouagadougou, dans le Passoré, dans le Sanguié et dans la Sissili. L’important n’est pas le nombre de sièges, mais de participer à l’animation de la vie politique et civique, en amenant les populations à assumer pleinement leurs responsabilités. Le taux de participation pose problème, mais une analyse approfondie
nous permettra de comprendre la situation».
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Amado Sana, secrétaire national à la mobilisation du PDS/METBA
«Nous sommes globalement satisfaits au vu de nos résultats dans certaines communes. Nous avons remporté 25 sièges sur nos listes propres et trois autres en alliance. Ce qui nous place en 7e position. Le jeu des alliances nous permettra de nous positionner dans certaines circonscriptions. Notre stratégie d’alliance est de donner nos voix aux partis, qui sont avec nous dans la majorité présidentielle, et de recueillir les leurs dans les circonscriptions où nous sommes bien positionnés. Mais il y a au moins trois communes, que nous pouvons remporter à mon avis sans alliance».
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Théophile Nikièma, coordonnateur de la région du Centre de l’Organisation pour la démocratie et le travail (ODT)
«Notre parti s’est présenté dans 14 communes et a remporté 20 conseillers. C’est bon à prendre, par comparaison aux partis, qui en sont sortis bredouilles. Nous sommes donc reconnaissants envers les électeurs. Dans l’arrondissement n°4, nous avons eu autant de conseillers que le MPP, c’est-à-dire 7 sièges. Je pense, que nous allons nous entendre, vu que nous sommes de la majorité présidentielle».
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Joseph Dipama, représentant du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP)
«Les résultats de mon parti sont satisfaisants pour moi, même si dans l’ensemble il faut reconnaître que le taux de participation des électeurs est moindre. On remarque néanmoins que les suffrages exprimés viennent confirmer les tendances qui se sont dessinées à l’issue des élections présidentielle et législatives couplées. Il n’y a pas eu de changements significatifs, les communes seront dans la plupart des cas, gérées par les partis arrivés en tête aux élections législatives».
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Ousmane Ouédraogo, secrétaire national adjoint chargé de l’administration de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS)
«C’est un bilan mitigé. Nous allons vérifier les résultats et envisager s’il y a lieu de déposer ou pas des recours auprès du Conseil d’Etat. Le jeu des alliances est ouvert. En tant que parti de la majorité présidentielle, nous espérons avoir le soutien des partis de cette coalition dans les circonscriptions où nous sommes majoritaires. Dans le même état d’esprit, ces partis pourront compter aussi sur notre accompagnement pour leur positionnement. Nous pensons avoir la mairie de Téma-Bokin, vu que nous y avons une soixantaine de conseillers sur 121 ».
Propos recueillis par Kader Patrick KARANTAO et Fabé Mamadou OUATTARA