« Osons le changement avec Djibrill Bassolé, l'homme de la situation. Pour les présidentielles de 2015, nous voulons un homme d'Etat et non un politicien. Un homme d'Etat, Djibrill Bassolé en est un. Pour un rayonnement national, il faut un homme pétri d'expérience », lisait-on, entre autres slogans sur des affiches dans la cuvette de la maison du peuple noire de personnes, en majorité des jeunes. Quel était l'objectif de ce rassemblement dominical du 11 janvier 2015 ? Des jeunes venus des quatre coins du Burkina Faso lancent un appel à l'ancien ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale, Djibrill Bassolé de se présenter aux élections présidentielles de novembre prochain, afin de porter leur aspirations et leur espérance. « Un nouveau départ s'offre au Burkina Faso, soyons sereins afin que notre révolution porte jusqu'au bon fruit dont le partage sera inclusif. Les consultations électorales à venir consacreront le choix des femmes et des hommes auxquels sera confiée la lourde tâche pour conduire à bien la destinée de notre pays. Dans ce contexte, les jeunes auront leur mot à dire parce que plus rien ne sera comme avant », a relevé l'initiateur du projet, Adama Kiéma. A la croisée des chemins, selon lui, notre pays à plus que jamais, besoin d'un homme pétri de sens de la loyauté, de l'Etat, de la nation. Aussi pétri d'expériences dans le sens des affaires, tant au plan national qu'international. C'est la raison pour laquelle, ces jeunes soucieux du devenir du Burkina Faso, appellent la candidature à la magistrature suprême d'un homme, en occurrence, Djibrill Ypèné Bassolé. Selon eux, « c'est l'homme qu'il faut pour le bonheur du peuple burkinabè. Là où il est, cette jeunesse lui demande d'entendre son appel, de prendre ses responsabilités pour être son candidat aux prochaines élections présidentielles. La question qu'on se pose, sera-t-il également le candidat du congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l'avenir nous le dira.
Jules TIENDREBEOGO