Présidentielle et législatives du 29 novembre 2015 : L’Union européenne fait le point de ses concertations à Bobo-Dioulasso

| 12.11.2015
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Cécile Kashetu Kyenge - Chef de la Mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne
© DR / Autre Presse
Cécile Kashetu Kyenge - Chef de la Mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne
La chef de la Mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne, Cécile Kashetu Kyenge, a fait le point de sa rencontre avec les acteurs politiques, la société civile et les citoyens dans la ville de Bobo-Dioulasso, le lundi 9 novembre 2015.


La Mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne a rencontré, le dimanche 8 novembre 2015, les représentants de partis politiques, des acteurs de la société civile, le représentant de la Commission électorale communale indépendante (CECI) et des simples citoyens. L’objectif, selon la chef de la mission, Cécile Kashetu Kyenge, est d’échanger et savoir aussi leurs préoccupations, ce qu’ils pensent de ces élections. « En rencontrant ces personnes, en parlant sincèrement, il ressort qu’elles ont beaucoup confiance en nous. Elles nous ont confié leur peur, leurs critiques et c’est quelque chose de positif qui nous renforce dans notre travail », a indiqué la chef de mission. Selon elle, ces échanges vont permettre de faire des recommandations dans un rapport. Pour Cécile Kashetu Kyenge, les observateurs ne restent pas dans les hôtels ou sur place dans le cadre de leur mission. En effet, a-t-elle dit, « faire des recommandations qui doivent servir à renforcer le processus électoral... il faut partir d’une analyse assez capillaire et surtout de la connaissance aussi du milieu », a-t-elle déclaré. Mme Cécile Kashetu Kyenge a, de ce fait, expliqué que la MOE va travailler sur l’ensemble du processus électoral, c’est-à-dire avant, pendant et après le scrutin. En outre, la MOE est composée d’observateurs de longue durée et de courte durée. La chef de la MOE a, par ailleurs, salué la volonté des Burkinabè à aller jusqu’à la fin de la Transition. Une détermination qui a attiré son attention, c’est celle des Bobolais pendant l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, et pendant le putsch manqué du 16 septembre 2015. « Ce qui s’était passé à Bobo-Dioulasso durant toutes les manifestations, a toujours attiré mon attention. Je crois voir cela à travers la population qui est très active. J’ai voulu effectuer cette visite à Bobo-Dioulasso pour me rendre compte de ce qui se passe exactement », a conclu Cécile Kashetu Kyenge.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO

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