Agé de 40 ans, L.R.Billa est un instituteur de formation qui officie à la Circonscription d’Enseignement de Base de Saaba. L’objectif de cette conférence de presse, à l’en croire, est de se présenter officiellement aux Burkinabè comme un candidat à la présidentielle. Il a affirmé vouloir contribuer significativement à la marche du Burkina Faso. Aussi a-t-il souhaité ‘’ une union des Burkinabè pour l’indépendance ‘’ en vue de réaliser le rêve d’un Burkina prospère. S’il est élu comme président du Burkina au soir du 11 octobre prochain, L.R.Billa a déclaré prioriser trois chantiers principaux. Il s’agira concrètement de « faire le toilettage de la Constitution afin de rendre certaines lois insusceptibles de servir des desseins inavoués, ensuite, nous organiserons une journée de réconciliation nationale six mois après la prise de pouvoir. Le troisième acte consistera à poursuivre les individus accusés d’actes répréhensibles », a précisé le candidat. « La crédibilité d’un programme politique repose sur le domaine social. Je pense véritablement que l’Etat a démissionné des problèmes sociaux que nous vivons au Burkina. Ainsi, la santé et l’éducation constituent l’essentiel de ma politique de société », L.R.Billa. La caution qui permet de valider et rendre effective la candidature est de 25 millions de francs CFA. Le candidat dit ne pas être pour le moment en possession de cette somme, mais reste confiant quant à la stratégie qu’il mettra en œuvre pour l’avoir et ce, ‘’ au plus tard le vendredi 21 août 2015’’. Lamoussa Raphaël Billa compte en effet sur ‘’l’actionnariat populaire’’ pour disposer de ladite somme. « Les populations, qui cotiseront pour moi, ressentiront directement ou indirectement les retombées de cette contribution lorsque je serai à la tête de l’Etat. Ce n’est donc pas un investissement à perte », a-t-il poursuivi.
Guy Resbron BARRY (stagiaire)