Imprimer cette page

Presidentielle 2015: L’opposition politique partage ses inquiétudes avec le chef du gouvernement.

| 20.03.2014
Réagir
Presidentielle 2015: L’opposition politique partage ses inquiétudes avec le chef du gouvernement.
© DR / Autre Presse
Presidentielle 2015: L’opposition politique partage ses inquiétudes avec le chef du gouvernement.
Le premier ministre Luc Adolphe Tiao a reçu en audience ce mercredi 19 mars 2014 une délégation de l'Opposition politique burkinabè. La question du calendrier électoral était au menu des échanges.

 

La question du respect du calendrier électoral, avec comme ligne de mire l'élection présidentielle de novembre 2015, préoccupe l'opposition politique burkinabè. C'est pour s'assurer que tout fonctionne normalement que le chef de file de l'Opposition, Zéphirin Diabré, avec deux autres de ses camarades ont rencontré le chef du gouvernement en ce mercredi après-midi au premier ministère.

« Dans la droite ligne de ce que nous sommes allés faire à la CENI (ndrl. commission électorale nationale indépendante), nous sommes venus nous enquérir de l'état d'avancement du calendrier électoral » a laissé entendre Zéphirin Diabré à sa sortie d'audience. L'Opposition voulait surtout s'assurer que les choses avancent comme prévu.

La deuxième question importante qui a fait l'objet d'échange entre les deux parties, concerne également le processus électoral. La participation des Burkinabè de l'étranger notamment. A ce niveau, le président de l'Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a confié avoir sensibilisé Luc Adolphe Tiao sur la vision de l'Opposition sur la question.

L'Opposition a voulu se rassurer que cette participation de la diaspora burkinabè se fera dans des conditions qui permettent d'assurer la transparence, l'égalité et l'équité du scrutin de 2015. Les difficultés que connaissent les Burkinabè pour accéder à la carte consulaire constituent l'un des défis de leur participation à l'élection.

L'Opposition souhaite pourtant que le plus grand nombre puissent participer et il faut pour cela que la délivrance des cartes consulaires soit plus rapide.
A en croire le chef de file de l'Opposition, le premier ministre a pris bonne note sur toutes ces préoccupations et a assuré que toutes les mesures idoines seront prises pour que les éventuelles difficultés soient levées.

Fidwendé SAWADOGO

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité