Pour mieux organiser l'élection présidentielle de 2015, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait prévu lancer ses activités le 1er mars 2014. Mais jusque là aucune d'elles n'a débuté. C'est pourquoi, son président Barthélemy Kéré a convié les mandants des partis politiques (majorité présidentielle et opposition) et la société civile pour une rencontre d'information sur les problèmes rencontrés et recueillir leurs avis, suggestions et recommandations. « La CENI est un organe d'exécution au plan pratique des opérations électorales mais elle ne crée pas les ressources. La CENI s'adresse au gouvernement pour pouvoir obtenir les ressources nécessaires pour effectivement dérouler les opérations. Nous avons saisi le gouvernement et le dossier est à l'étude », a affirmé le président de la CENI. Selon Me Kéré une fois que le gouvernement mettra les fonds nécessaires à la disposition de la CENI, lui et ses collègues vont se déployer sur le terrain des activités préparatoires du scrutin 2015. Pour lui la réussite du scrutin présidentiel de 2015 est un défi majeur non seulement pour sa structure mais aussi pour tous les autres acteurs. Ainsi, invite-il les uns et les autres à jouer convenablement leur rôle pour que le chronogramme établi soit respecté. Parmi les activités phares de la CENI, pour la bonne tenue de l'élection 2015 figure la mise à jour du fichier électoral interne, le recensement des Burkinabè vivant à l'étranger et l'agencement des opérations de toutes les étapes du scrutin présidentiel.

Steven Ozias KIEMTORE
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