Après avoir suivi une formation de deux jours à Ouagadougou pour mieux s’imprégner du processus électoral burkinabè, 48 autres observateurs de l’Union européenne viennent d’être déployés, le vendredi 27 novembre 2015 à travers le territoire burkinabè pour les scrutins présidentiel et législatif. Ces derniers vont rejoindre 24 observateurs de longue durée (OLD) présents dans les 13 régions du pays depuis le 7 novembre dernier.

Ils auront la responsabilité de porter un regard sur la fin de campagne électorale, de superviser la préparation et l’ouverture des bureaux de vote, les opérations de vote, le dépouillement et la centralisation des résultats. Le chef observateur de la mission d’observation électorale de l’Union européenne au Burkina, Cécile Kashetu Kyenge a indiqué au cours du point de presse qui a précédé le déploiement que les observateurs qui sont déjà sur le terrain seront renforcés le jour des scrutins par une délégation de six membres du Parlement européen et un groupe de diplomates de la délégation de l’Union européenne accrédités à Ouagadougou.

Elle a précisé que les observateurs de la mission de l’Union européenne seront plus de 120 à travers les 13 régions du Burkina Faso. « Après la fermeture des bureaux de vote et le dépouillement des bulletins, nous observerons également la compilation et la centralisation des résultats, tant dans les centres communaux de compilation des résultats (CCCR) qu’au sein de la commission électorale nationale indépendants (CENI), à Ouagadougou.

Le 1er décembre, nous présenterons publiquement les conclusions de notre observations, qui couvrira toutes les phases du processus électoral », a indiqué Mme Kyenge.Pour ce qui est de la sécurité des observateurs, le chef de la mission d’observation électorale de l’Union européenne au Burkina a dit faire confiance au dispositif sécuritaire mis en place par le gouvernement pour le bon déroulement du processus électoral.

« Dans la même lancée, nous avons mené une analyse de terrain avec les observateurs nationaux et la Convention des organisations de la société pour l’observation démocratique des élections (CODEL) pour établir un plan de déploiement » a ajouté Cécile Kashetu Kyenge.

Karim BADOLO