Bonkoungou Anatole: candidat par devoir vis-à-vis des populations de l’arrondissement 4
Ancien délégué administratif du secteur 25 (actuel arrondissement 4) – sous la période révolutionnaire instaurée en 1983 – devenu conseiller municipal, ensuite 1er adjoint au maire, puis éphémère maire par deux fois, le député Bonkoungou Anatole est de nouveau en lice pour le scrutin du 28 mai. Et ce, «parce que j’estime que j’ai pris des engagements avec une population que je connais bien et qui me connait bien également. C’est un devoir pour moi de repartir vers cette population pour travailler à l’amélioration de ses conditions de vie», confie-t-il.
Pour ce faire, en plus d’un meeting, des rencontres avec notamment les jeunes et les femmes des différents secteurs de l’arrondissement 4 servent – dans le cadre de la campagne en cours – de stratégies de conquête de l’électorat. Dans l’attente des retombées de ces stratégies, l’ancien maire dit avoir comme atouts auprès de l’électorat, notamment l’expérience pour avoir déjà dirigé la mairie convoitée, l’élan d’instauration de l’unité entre fils et filles de l’arrondissement, l’appui multiforme aux associations de femmes, le fait d’avoir permis à 450 jeunes de disposer d’un permis de conduire.
«Je dois impacter positivement mon passage», tel est l’engagement qu’il prend vis-à-vis de lui-même par rapport à la gestion de la mairie de l’arrondissement 4 durant les cinq prochaines années. Mais en quoi faisant? En procédant, promet-t-il, par le renforcement de l’unité des fils et filles de l’arrondissement, l’ouverture de grands chantiers concernant l’assainissement, l’éducation, la santé, le foncier à confier à «des hommes de probité», la question d’emploi des jeunes.
En attendant, le candidat Bonkoungou Anatole dit, non seulement «exhorter à voter utile le 28 mai en votant massivement l’ODT qui ne regorge que de candidats d’expérience, et non des candidats à la solde de certains autres politiciens», mais aussi inviter ses adversaires politiques à mener une campagne exempte d’injures, de délation, de mensonges qui «ne sauraient être un programme politique».
Lire la suite sur Lesechosdufaso.net