Barthélemy Kéré a exhorté les observateurs à faire preuve de vigilance et d’impartialité lors du scrutinLe président de la CENI dans sa déclaration, a dans un premier temps exprimé sa profonde gratitude aux différents acteurs et partenaires de son institution pour l’accompagnement constant dont il a bénéficié au cours du processus électoral dont le culminant reste l’organisation des opérations de votes prévu dans trois jours. Me Kéré a indiqué que des problèmes l’ont émaillé dans certaines communes qui constituent à ce jour les taches noires du processus (Zogoré, Béguédo et Bouroum-Bouroum). Il ressort de ces étapes les chiffres suivant: 5 539 384 inscrits répartis dans 17 938 bureaux de vote. Pour cette compétition électorale, 85 partis et formation politique et regroupements d’indépendants sont en lice soit un total de 156 693 candidats se répartissant en 98 926 hommes (63,13%) et 57 767 femmes (36,86%). Ils partent à l’assaut de 19 624 sièges de conseillers municipaux à pourvoir. Le nombre de circonscriptions électorales s’établit à 9. 299. A ce titre, le président de la CENI a indiqué que dans neuf circonscriptions, un seul parti est en compétition: Yao (Balé), Bissiga (Boulgou), Boudry, mogtedo, Zorgho, Zoungou (Ganzourgou) pour le MPP et Dapelgo (Oubritenga) et Bouroum-Bouroum (Poni) pour l’UPC.
Environnement global
A en croire Me Barthélemy Kéré, la spécificité du scrutin du 22 mai prochain se trouve dans son caractère local. Ainsi, précise-t-il, «la plupart des opérations électorales sont exécutées par les démembrements de la CENI à savoir les Commissions électorales communales indépendantes (CECI) et les Commissions électorales indépendantes d’arrondissements (CEIA). Chaque CECI et CEIA a en charge la gestion des opérations de vote dans son ressort électoral qui est la commune ou l’arrondissement». A l’attention des observateurs, les dispositions du Code électoral en lien avec ce scrutin ont été rappelées. Contrairement aux scrutins couplés du 29 novembre 2015, les municipales n’auront pas droit à la liaison VSAT pour la transmission des résultats. «Ceux-ci seront normalement convoyés par des moyens sécurisés, des bureaux de vote jusqu’au centres communaux de compilation de résultats», a laissé entendre le président de la CENI. Pour ce faire, l’institution a reconduit les 368 Centres de compilation des résultats siégeant dans les CECI et les CEIA sous la direction d’un coordonnateur. Aussi, a –t-il ajouté, «cette phase de la gestion et de la proclamation des résultats se fera sans discontinuer et dans les délais les plus raisonnables».
Dispositif sécuritaire
A cette rencontre, la question sécuritaire n’a pas été occultée. Dans une brève présentation, le commandant Evrard Somda, assisté du commissaire Belem de la Brigade anti criminalité (BAC) a indiqué qu’il s’agit d’une commission subdivisée en 4 quatre ensembles, et qui mobilisera tous les corps militaires et para militaire, pour un maillage des 13 chefs-lieux de région et des 45 provinces que compte le pays. Pour lui, la mission régalienne des FDS qui est de garantir la sécurité des biens et des personnes reste le maître-mot, durant ce processus. Sur les zones identifiées comme communes à risques, il a indiqué que des dispositions particulières seront prises pour permettre un vote serein et respectueux des principes de la démocratie.
W.DAVY