Venus des quatre coins de Ouagadougou, ainsi que de la province des Hauts-Bassins (en soutien aux candidats de la commune de Ouagadougou), les militants du parti ont fait salle comble au Conseil burkinabé des chargeurs (CBC) pour prouver leur détermination au président du PAREN, Tahirou Barry, qui était présent pour l’occasion. La porte-parole des femmes candidates à ces municipales, Jacqueline Tassembédo, explique que loin de ceux qui ont assez d’argent et qui achètent les voix des militants, le parti doit savoir tirer son épingle du jeu par une stratégie appropriée, et donc, chacun doit s’y investir pour que le parti ait assez de conseillers municipaux pour s’occuper des affaires de la commune de Ouagadougou qui a assez souffert des magouilles et autres choses illicites de personnes mal intentionnées.
Le Président du PAREN, Tahirou Barry, pour sa part, a d’abord rendu un hommage au père fondateur du parti, Laurent Kilachu Bado, pour signifier que tout va pour le mieux au sein du PAREN, contrairement aux mauvaises langues, et explique que le parti a beaucoup souffert de ces peaux de banane et autres « coups de poignard dans le dos ». Néanmoins, le parti reste toujours debout, et, quels que soient les manœuvres, rien n’empêchera le PAREN de gagner.
Il explique que ce n’est pas aveuglément que le parti va aux municipales, car il y a, en toute chose, un chemin qu’il faut savoir emprunter. Pour dépasser quelqu’un sans l’atteindre, il faut changer de chemin, estime-t-il, donc, comme le dit un dicton, « l’avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves », cite Tahirou Barry.
Selon celui-ci, si toutefois le PAREN arrive à contrôler la mairie de Ouagadougou, il y aura de la transparence dans la gestion des municipalités, un Etat de Droit réel sur la gestion des parcelles afin que des personnes ne se retrouvent plus avec de nombreux terrains pendant que les familles sont laissées pour compte. Il y va aussi de l’assurance de l’eau, de la santé et de l’école pour tous, entre autres préoccupations sociales des populations.
Tahirou Barry, pour s’adresser aux détracteurs du PAREN, dit que ceux qui racontent que l’on n’entend plus le PAREN sachent que c’est l’arbre qui s’écroule qui fait du bruit. Quand un arbre grandit, c’est en silence, donc, rien ne saurait inquiéter le parti. Il estime que pour atteindre un but, il ne s’agit pas de la flèche, ni de l’arc, mais de la trajectoire, qui détermine le reste...
Le Parti de la renaissance nationale est présent dans 11 arrondissements de la ville de Ouagadougou, ainsi que dans les communes rurales de Saaba et Pabré. Au total, il est présent dans 32 communes au Burkina Faso pour les municipales du 22 mai prochain.
Claire Lebœuf