Pour la présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Nathalie Somé, en signant le document, les signataires «s'engagent à inscrire leurs discours dans le cadre d'une saine émulation des idées, c'est-à-dire, à faire la critique de programmes politiques et des propositions visant à améliorer la gouvernance politique, économique et sociale au Burkina Faso ».

La présidente du CSC a rappelé qu'à travers la signature du pacte, les parties prenantes s'engagent également à interdire à leurs militants, toute attitude, tout comportement ou tout propos susceptibles de porter atteinte à la dignité humaine et à la cohésion sociale.

Le document de 17 articles a été signé ce vendredi, peu avant la mi-journée, par les représentants de neuf composantes.

Il s'agit des 18 candidats ayant déposé leurs candidatures pour la présidentielle du 11 octobre, du représentant des candidats aux législatives, du représentant des Organisations de la société civile (OSC).

A eux s'ajoutent les représentants des composantes des médias (presse écrite privée, presse en ligne, presse audiovisuelle privée, presse publique), des agences de publicité ou de communication, ainsi que du CSC.

Le pacte de bonne conduite est une initiative du CSC. C'est un document de 17 articles élaboré le 3 juin dernier par les parties prenantes. Il devrait permettre de recadrer la campagne électorale qui démarre le 19 septembre 2015.

Après la signature, le document a été remis au président du Faso, Michel Kafando, présent à la cérémonie, ainsi que le Premier ministre et des membres du gouvernement de Transition.

ALK/of/APA