Le même regroupement d'Organisations de la société civile (OSC) exhorte les citoyens burkinabè ‘'à s'approprier véritablement le processus électoral comme mode de sélection des gouvernants''.
En outre, la CODEL appelle l'ensemble des candidats et des partis politiques à respecter le verdict des urnes et à ‘'user, le cas échéant, des voies légales en cas de contestation des résultats provisoires proclamés par la CENI (Commission électorale nationale indépendante, Ndlr)''.
De l'avis de Ismaêl Diallo, membre de la chambre de division de la CODEL, l'ensemble des acteurs du processus électoral ont joué leur partition dans le succès de ces scrutins.
‘'Au regard des constats qu'elle a effectués sur le processus électoral, il ressort que le peuple burkinabè a relevé le défi d'organiser ces scrutins historiques dans un climat apaisé'', a reconnu M. Diallo.
Toutefois, la CODEL dit avoir relevé des ‘'dysfonctionnements et insuffisances'' relatifs, entre autres, au manque d'affichages des listes électorales, au déficit de matériel électoral, à l'absence de membres de bureaux de vote.
Comme recommandation, la structure préconise la poursuite de la sécurisation du processus électoral, l'organisation périodique de la révision de la liste électorale, l'affichage des listes électorales devant les bureaux de vote lors des prochains scrutins, etc.
La Convention des organisations de la société civile pour l'observation domestique des élections (CODEL) a été mise en place le 3 juillet 2015, sous l'impulsion des ONG internationaux tels que Diakonia, National democratic institute (NDI) et Open society initiative for west Africa (OSIWA).
Les résultats du scrutin présidentiel sont attendus pour ce lundi soir, comme prévu, a annoncé à APA, une source proche de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Pour l'instant, l'heure est toujours à la compilation des résultats qui sont centralisés, au fur et à mesure, au Quartier général (QG) de la CENI, sis au quartier Ouaga 2000, au sud de la capitale burkinabè.
A la mi-journée, les tendances étaient en faveur du candidat Roch March Christian Kaboré du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Cet ancien président de l'Assemblée nationale est suivi de Zéphirin Diabré, président et candidat de l'Union pour le progrès et le changement (UPC), par ailleurs, ex-Chef de file de l'opposition politique.
Les autres candidats ont enregistré des scores provisoires très éloignés de ceux des deux favoris.
Environ 5,54 millions d'électeurs burkinabè ont voté dimanche, pour choisr leur président parmi 14 candidats et leurs 127 députés sur 6 944 prétendants, à l'occasion des élections couplées (présidentielle et législatives) devant mettre fin à la transition en cours dans le pays.
Au nombre des 14 présidentiables retenus par le Conseil constitutionnel, figurent deux femmes, quatre candidats indépendants et 10 candidats issus de partis politiques.
ALK/cat/APA