Environ 97 partis, regroupements de partis politiques ou de candidats indépendants ont déposé les dossiers de leurs futurs candidats pour les élections législatives d’octobre 2015. « Il était prévu qu’on arrête à minuit. Il est minuit, on a fermé la porte, on ne reçoit plus les retardataires, c’est fini », explique Ernest Dramane Diarra, secrétaire général de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Quelques heures avant la clôture des dépôts de candidature, Maître Barthelemy Kéré, le président de la Céni a fait état de certaines difficultés durant la réception des dossiers. « Quand je vois qu’il y a des gens qui veulent concourir selon les règles du code électoral et qui ne prennent pas la peine même de lire le code électoral, vraiment on a un problème, déplore-t-il.Pourtant le 10 juillet, j’ai interpellé chacun pour qu’ils prennent connaissance du code électoral. Et comme ce sont des dispositions juridiques, qu’ils voient dans quelle mesure ils peuvent se faire assister même par des juristes. »
Venu témoigner son soutien à la Céni, le président du Conseil national de la transition a souligné la particularité des scrutins du 11 octobre prochain [élections législatives et présidentielle, NDLR]. « Le challenge qu’a la Céni aujourd’hui, a souligné Chérif Sy, c’est d’organiser une élection qui va se dérouler sans qu’aucun des participants soit au pouvoir. Et ça, c’est un aspect très particulier. »
La Commission électorale nationale indépendante a jusqu’au 8 août pour valider les différentes candidatures pour les législatives.