Pour lui, les résultats de ces recours peuvent aller à l’encontre de la décision de la Cour de justice de la CEDEAO. La CNTR par la voix de son coordonnateur national, a indiqué que la CEDEAO avait clos le débat sur l’exclusion par son verdict sur la loi du 7 avril 2015. Mais avec les récents recours contre les candidatures de partis politiques qui, pour la plupart, sont de l’ex-majorité, Pascal Zaïdatrouve que la machine de l’exclusion est en marche. Et c’est ce qu’il dit prévenir à travers cette rencontre avec les médias. Le coordonnateur national de la CNTR invite de ce fait, la communauté internationale qui s’est investie «pour obtenir le caractère inclusif de la transition», à prendre position en faveur de l’inclusion. Il est temps, souligne M. Zaïda, pour les pays tels la France, les USA et autres pays amis du Burkina de faire infléchir les autorités de la Transition dans le sens de la préservation de la cohésion sociale.
A propos du statut de l’Armée...
Le deuxième volet de la conférence de presse a porté sur l’avis de la CNTR sur le nouveau statut de l’Armée burkinabè. Pour la Coordination pour une transition réussie, le nouveau statut de l’Armée a été rédigé sans avoir consulté les premiers concernés. Et c’est ce que Pascal Zaïda a condamné au cours des échanges avec les professionnels des médias. Il a terminé en disant que le président Michel Kafando « ne devrait pas se précipiter dans la promulgation de cette loi sur le statut de l’Armée». Par conséquent, il a demandé que ladite loi soit relue.
Djakaridja SAVADOGO