«Nous nous disons qu'après avoir réfléchi au niveau du gouvernement, procédé à une évaluation objective de la situation et entrepris une explication auprès de nos compatriotes de l'étranger, nous disons que la position du gouvernement est irréversible et non négociable», a déclaré jeudi M. Barry à l'aéroport de Ouagadougou, où l'attendait une foule en liesse.
Le ministre de l'Administration territoriale revenait d'une mission d'explication auprès de la diaspora burkinabè du Ghana , du Mali , du Gabon et de la Cote d'ivoire, à propos de l'impossibilité de la faire participer aux élections d'octobre 2015 et de janvier 2016.
Ces élections devront rétablir l'ordre constitutionnel interrompu par la chute en octobre 2014 du président Blaise Compaoré au bout de 27 ans de pouvoir, réfugié depuis en Côte d'Ivoire.
Cependant la rencontre du 9 mars dans ce pays, a été interrompue par un groupuscule de manifestants, opposés au report. Pour Auguste Denise Barry, cet incident était «prémédité».
«Au regard de la qualité de ces personnes qui se reconnaissaient à partir de leur appartenance à un certain nombre de partis politiques, de mouvements, on peut se poser des questions sur le fait que ces individus aient pu être instrumentalisés par des mains avec des agendas cachés», a déclaré M.Barry.
«Nous sommes fondés à déclarer que le gouvernent à vu juste en prenant une telle décision qui vient corroborer que les esprits de certains Burkinabè de l'étranger ne sont préparés pour des votes apaisés», a ajouté celui dont le département à la charge d'organiser des élections transparentes et crédibles.
«S'il y a des mains invisibles qui sont à la base de ces genres de comportement, je voudrais leur dire qu'il y a des millions de mains visibles qui feront face et qui vont les mettre à leur place», a renchéri le Premier ministre Yacouba Isaac Zida, venu accueillir la délégation.
Agence d'information du Burkina
als/ taa