Le Burkina envisage la présidentielle en octobre 2015 (président)

| 02.01.2015
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Les Corps constitués du Burkina Faso ont présenté leurs vœux de nouvel an au Président du Faso et à son épouse, Marie KAFANDO, le 30 décembre 2014 au Palais présidentiel de Ouaga 2000
© © Photo : Présidence
Les Corps constitués du Burkina Faso ont présenté leurs vœux de nouvel an au Président du Faso et à son épouse, Marie KAFANDO, le 30 décembre 2014 au Palais présidentiel de Ouaga 2000
Les autorités du Burkina Faso envisagent pour "le début du mois d'octobre 2015" la prochaine élection présidentielle, qui mettra fin à la transition ouverte après la chute de Blaise Compaoré, a annoncé mercredi le président Michel Kafando.


"Nos différentes rencontres avec la Céni (Commission électorale nationale indépendante) ces derniers jours permettent d'envisager des projections qui rendent possible l'organisation du scrutin dès le début du mois d'octobre 2015", a déclaré M. Kafando dans un message radiotélévisée pour le Nouvel An.

Il a annoncé une rencontre en janvier avec la classe politique, la société civile et les "forces vives" du pays en vue du futur scrutin.

Des organisations de la société civile ont dénoncé récemment le manque de "visibilité quant à l'agenda de la transition, en particulier sur le calendrier des élections qui vont permettre de sortir de la transition".

Elles ont exigé en outre la réforme de la commission électorale avant les élections de 2015.

L'année 2015 est "déterminante", a souligné M. Kafando. Elle permettra la mise en place de nouvelles institutions issues d'élections "libres, transparentes et crédibles avec des résultats consensuellement acceptées par l'ensemble des Burkinabè et la communauté internationale", a-t-il ajouté.

L'ex-président Blaise Compaoré a été chassé du pouvoir après 27 ans de règne le 31 octobre par une insurrection populaire.

Un régime de transition a été mis en place pour une durée d'un an. Il est dirigé par un duo civilo-militaire: le diplomate Michel Kafando comme président et le lieutenant-colonel Isaac Zida comme Premier ministre.

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