« Dans ce contexte de transition politique, la Commission électorale nationale indépendante(CENI) rappelle, la nécessité d'œuvrer constamment à l'approfondissement de la démocratie et à la promotion de la paix, socle de tout développement durable » a déclaré le président de la CENI, Me Barthelemy Kere.

Le Burkina Faso est dirigé depuis mi-novembre par un gouvernement de transition après la chute, en fin octobre, du régime de Blaise Compaoré.

Les élections présidentielle et législatives (11 octobre 2015) et municipales (31 janvier 2016) dont l'organisation revient à la CENI doivent mettre fin à cette période de transition.

M. Keré a en outre soutenu que «l'une des priorités des autorités de la transition, est l'organisation des élections générale qui consacreront le retour de notre pays à une vie constitutionnelle normale ».

La CENI, en tant que institution « s'engage à relever les défis organisationnels de ces élections », a-t-il ajouté.

Pour cela, la CENI compte élaborer un « deuxième enrôlement », du 03 mars au 18 mai 2015, sur toute l'étendue du territoire, afin de «permettre à un plus grand nombre de s'inscrire sur le fichier électoral».

La mise jour du fichier électoral va nécessiter la mobilisation de ressources humaines, matérielles et logistique conséquentes a confié le président de la CENI.

Il a par ailleurs annoncé que 2500 operateurs de Kits d'enrôlement biométrique, encadrés par 200 superviseurs et des commissaires seront déployés dans les différents sites afin de sensibiliser les acteurs à accompagner le processus électoral.

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