« Les élections municipales partielles se sont achevées dans l'ordre, la discipline et l'entente entre les compétiteurs », a déclaré le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Barthélemy Kéré, lors de la proclamation des résultats provisoires, le 24 février 2014 au sein de l'institution, à Ouagadougou. Les 7 communes concernées par ces municipales partielles étaient celles de Bagré (Centre-Est), Dandé (Hauts-Bassins), Guiaro (Centre-Sud), Pensa (Centre-Nord), Soubakaniédougou (Cascades), Yamba (Est) et l'arrondissement n°4 de Ouagadougou. 14 partis politiques étaient en lice pour 207 postes de conseillers à pourvoir, avec un total de 115 605 électeurs inscrits. Le président de la CENI a estimé le taux de participation à 60,85%. Quant aux résultats provisoires, l'on a noté à l'arrondissement n°4 de Ouagadougou, 14 sièges pour l'Organisation pour la démocratie et le travail (ODT), 5 sièges pour le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et un siège pour Le Faso autrement. A Bagré, le CDP est arrivé en tête avec 13 sièges contre 7 pour l'Union pour le progrès et le changement (UPC). Dans la commune rurale de Dandé, le CDP et l'Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) s'en tirent chacun avec 8 sièges contre 4 sièges pour l'Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA). A Guiaro, le CDP a raflé 28 sièges, l'ADF/RDA et l'Union pour la république (UPR) ont obtenu, respectivement, 3 et 7 sièges. A Soubakaniédougou, le CDP a remporté 15 sièges, 12 pour l'UPC et 2 pour le Rassemblement pour le développement du Burkina (RDB). Dans la commune de Pensa, le Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS) a battu le CDP avec 19 sièges contre 11 pour le parti majoritaire. Enfin, à Yamba, l'UPC a gagné 29 sièges, le CDP, 20 et l'ADF/RDA, un siège. Pour M. Kéré, l'organisation d'une compétition électorale n'est jamais aisée. C'est pourquoi, il a remercié l'ensemble des acteurs qui ont travaillé pour la bonne marche de ce scrutin. Cependant, il a recommandé aux militants des partis et formations politiques de faire usage du bon sens en s'abstenant de poser des actes de nature à provoquer des remous sociaux. « Je rappelle aux partis politiques, que depuis la fin des opérations électorales, ils disposent d'un délai de 72 heures pour contester la régularité du scrutin en formulant une requête auprès du Conseil d'Etat », a indiqué le président de la CENI.
Gaspard BAYALA
Habibata WARA