Elections municipales partielles au Burkina : Le CSC appelle au respect de l’équilibre et du pluralisme de l’information

| 11.05.2017
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Nathalie Somé - Présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC)
© DR / Autre Presse
Nathalie Somé - Présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC)
Ouagadougou, 10 mai 2017 - Le Conseil supérieur de la Communication(CSC) a appelé ce mercredi, les médias publics et privés à respecter l’équilibre et le pluralisme de l’information dans la couverture des élections partielles et complémentaires municipales du 28 juin.

«Les medias ont une très grande responsabilité dans la gestion de l’information en période sensible comme celle-là », a indiqué le secrétaire général du Conseil supérieur de la Communication, Louis Modeste Ouédraogo.

M. Ouédraogo s’exprimait ce mercredi à Ouagadougou, à l’occasion d’un point de presse sur la couverture médiatique des élections partielles et complémentaires prévues pour ce 28 juin 2017.

Selon le deuxième responsable du CSC, l’équilibre et le pluralisme de l’information sont entre autres des moyens pour les hommes de médias de conduire le pays à des élections municipales libres et paisibles.

Saisissant l’occasion, il a en outre interpellé les medias à adopter des mécanismes et des comportements qui vont contribuer à l’apaisement des discours politiques.

De son avis, l’institution de régulation va encadrer les discours politiques par des textes afin d’éviter des troubles et mésententes entre les partis pendant cette échéance électorale.

«Ces textes règlementaires vont encadrer les activités des medias publics d’autre part et les medias privés et internationaux d’autre part», a-t-il confié à la presse.

Le SG du CSC a par ailleurs, signalé, que face à la contrainte budgétaire, une enveloppe financière de vingt(20) millions de FCFA a été allouée pour la couverture médiatique de ces scrutins complémentaires à venir au Burkina dont la répartition se fera entre la Radio, la télévision, le quotidien public Sidwaya et le Service d’information du Burkina (SIG).

Il a aussi précisé à cet effet, que les médias privés n’ont pas été associés à ces élections partielles sauf ceux qui sont dans les localités concernées.

A l’entendre, les medias qui sont concernés par la reprise des élections vont bénéficier d’un petit accompagnement de l’organe de régulation.

«Les medias privés peuvent couvrir les activités des campagnes des formations politiques tout en étant conformes au règlement du Conseil supérieur de la Communication » a ajouté Louis Modeste Ouédraogo.

Pour lui, la communication étant un élément central du processus électoral, la presse doit contribuer à l’apaisement des propos politiques pendant la période du scrutin.

«Si la communication est mal menée, elle peut conduire à un blocage ou à des troubles électoraux et c’est ce que nous voulons éviter au Burkina Faso » a-t-il poursuivi.

La reprise des élections municipales complémentaires et partielles du 28 mai 2017, pour des violences et des disfonctionnements des conseils municipaux, va concerner une vingtaine de partis dans une vingtaine de localités au Burkina Faso.

Agence d’Information du Burkina

no/ata

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