Quatre ministres du gouvernement étaient face aux médias : Frédéric Nikièma, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Augustin Loada de la Fonction publique, René Bagoro de l’Habitat et de l’Urbanisme, Nébila Yaro, ministre de l’Economie numérique et le secrétaire général du ministère de la Défense et des Anciens combattants, le colonel-major Alassane Moné.
« Le putsch du 16 septembre visait entre autres, le report sine die des scrutins électoraux », a laissé entendre le ministre Frédéric Nikièma. A ce sujet, le gouvernement dit avoir pris la décision d’engager au plus tôt les concertations avec tous les signataires de la Charte de la Transition, en vue de fixer de façon consensuelle, le nouveau calendrier pour les élections. « Calendrier qui sera certainement connu à l’issu du prochain conseil des ministres», indique le ministre René Bagoro.
Et son collègue Nikièma d’affirmer que « le gouvernement ne cherche nullement à prolonger la Transition ». Pour les représentants de l’exécutif, « il est nécessaire de regarder la question de l’environnement sécuritaire, l’enclenchement du processus de la justice et de la réconciliation nationale ». Des données que le gouvernement de la Transition juge utile de prendre en compte pour peaufiner l’analyse et aboutir à la fixation des nouvelles dates des élections.
Abel Azonhandé