L’implantation de ces stands vise à renforcer le dispositif communicationnel de la CENI mis en place dans le cadre de l’organisation des élections du 29 novembre. L’objectif est de susciter une participation massive des populations aux élections présidentielle et législatives. En effet, en choisissant les marchés, la CENI entend toucher plus de populations. Ce sont au total 14 stands qui ont été implantés dont deux stands dans la ville de Ouagadougou, précisément à «Rood Woko» et à «Dix yaar».

Pendant cinq jours (du 23 au 27 novembre), 28 jeunes, dont 14 jeunes femmes et 14 jeunes hommes, assureront, en binômes, des animations de ces stands dans 13 marchés des chefs-lieux de régions du Burkina Faso. Les animateurs ont pour tâche d’informer les populations et de promouvoir la participation de la population. De façon concrète, il s’agira d’amener les populations à s’intéresser aux élections et de leur montrer le processus de vote une fois dans les bureaux de vote. Pour mener à bien leur travail, des outils de communication tels que les affiches, les dépliants ont été mis à leur disposition.

Ce projet a été réalisé grâce au soutien du gouvernement des USA qui a mis la main à la poche, selon le président de la CENI, Me Barthélemy Kéré. Il a donc saisi cette occasion pour réitérer ses remerciements aux USA pour les efforts consentis dans ce processus électoral.
Eliane Torres, directrice pays de la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES), équipe de coordination du projet, en prenant la parole au nom du gouvernement des USA, a exprimé le plaisir pour sa Fondation qui soutient directement la CENI avec les fonds du gouvernement des USA. Pour Mme Torres, «au-delà de la contribution à la transmission des résultats et à l’acquisition du matériel électoral, c’est avec un grand plaisir que l’IFES s’associe à cette initiative de la CENI afin de permettre à chaque citoyen de participer pleinement au processus électoral».

En dehors de l’animation des stands dans les marchés, d’autres initiatives qui impliquent également les acteurs dans la mise en œuvre du processus électoral ont été développées et des actions de communication et de sensibilisation. Il y a, entre autres, la rencontre d’information et d’échanges périodiques avec les acteurs politiques et les organisations de la société civile, la création et l’animation d’une unité de monitoring des médias, la publication d’un bulletin «L’Electeur», la distribution de flyers sur la fraude et la corruption électorales, la réalisation et la diffusion de spots sur la participation citoyenne au vote, la non-violence en période électorale, comment voter et la participation à des émissions radiodiffusées et télévisées.
La cérémonie de lancement a eu lieu en présence du Haut-commissaire du Kadiogo, du Gouverneur du Centre, des partenaires tel que le représentant de l’USAID, représentant le gouvernement des Etats Unis d’Amérique.

Lydie Poda, stagiaire