L’atelier a connu la participation d’une cinquantaine d’acteurs, dont, entre autres, la société civile, les partis politiques, les institutions nationales et les pouvoir publics...Il a été question de réfléchir sur la situation nationale, et ce qui peut influencer la crédibilité des élections en cours et menacer la paix sociale au Burkina Faso.Le comité d’organisation a invité tous les citoyens burkinabè àcultiver l’esprit de tolérance au cours des élections couplées de ce 29 novembre 2015, et à prioriser le dialogue et les voies légales pour régler les contentieux électoraux. Après des affrontements d’idées et des amendements, le rapport final a été signé et lu par le président du suivi des activités, l’Abbé Isidore Ouédraogo.
Des recommandations pour des élections réussies
Pour aboutir à des élections apaisées et démocratiques au Burkina Faso, le rapport a recommandé,premièrement,aux pouvoirs publics, la formation des électeurs aux procédures de vote , le renforcement de la Charte par des sanctions, la restauration de l’autorité de l’Etat , le renforcement du dispositif sécuritaire pendant le processus électoral , et, la création des cadres de concertations des partis politiques. Deuxièmement, aux partis politiques sont recommandés la formation des militants aux procédures de votes, la formation des militants sur les enjeux des élections,et toute personne d’éviter de publier tout résultat avant la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Troisièmement, à la société civile, il lui est recommandé la formation des électeurs aux procédures de vote,la formation des électeurs sur les enjeux des élections,à toute personne, d’éviter de publier tout résultat avant la CENI. A tous les Burkinabè, d’accepter les résultats proclamés par la CENI, le Conseil Constitutionnel et le Conseil d’Etat, d’utiliser les voies légales de recours en cas de contestation, et, d’éviter toute formes de violence avant, pendant et après les élections. Le rapport demande aux partenaires techniques et financiers de continuer à accompagner et à soutenir le processus électoral, pour des élections apaisées au Burkina Faso.
Emilienne Kaboré
