Les Burkinabè sont appelés à élire leur président et leurs députés le 11 octobre, selon Michel Kafando, le président de la transition, qui s'exprimait ce jeudi 22 janvier 2015 pendant une rencontre avec les responsables des médias.
Les autorités ont pris cette décision à l'issue d'une série de consultations avec la classe politique et la société civile. La dernière en date a regroupé le lundi 19 janvier 2015 la classe politique, le ministre en charge de l'Administration territoriale et le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Les participants n'ont pas trouvé un consensus sur les dates des élections présidentielles et municipales au Burkina Faso. Ils avaient donc laissé le soin au gouvernement de choisir entre le 20 septembre et le 11 octobre pour la présidentielle et les législatives, le 31 janvier 2016 étant proposé pour les municipales.
Le président du Faso a par ailleurs expliqué que les burkinabè de l'étranger ne pourront pas y prendre part pour des raisons divers notamment de sécurité et de transparence. La balle est donc maintenant, à l'en croire, dans le camp de la Commission électorale nationale indépendante. Abordant la question de la justice, le président de la transition a laissé entendre que l'ancien régime a rendu la justice burkinabè « bizarre ». D'où la nécessité des états généraux de la justice.