Dimanche 29 novembre 2015, plus de cinq millions d’électeurs burkinabé sont appelés aux urnes afin d’élire leur chef de l’Etat et les membres du parlement. Pendant que les militants des partis politiques et citoyens accomplissent ce devoir civique, nous avons décidé de nous rendre au sein des différents Etats-majors pour nous imprégner de l’ambiance qui prévaut.
Il est 8h30 quand nous entamons notre tournée des différents quartiers généraux de certains partis politiques, dans le but de savoir si des dispositions particulières ont été prises pour ce qui est du déroulement du scrutin.
Dans la plupart des états-majors, nous trouvons des portes closes : au niveau des partis politiques tels que l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR), le Mouvement africain des peuples (MAP) ainsi que le Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF), on note une simple absence aussi bien des membres de ces partis que des militants.
Par contre, du côté du Mouvement du Peuple pour le progrès (MPP), il nous a été rapporté que les responsables du parti seraient tous sur le terrain entrain de veiller au bon déroulement du vote. Cependant, un dispositif très particulier était en train d’être mis en place lors de notre passage, pour accueillir les militants dudit parti durant la nuit électorale. C’est en réalité un podium qui était monté et sono installée.
Enfin, au siège de campagne de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), nous avons pu rencontrer le directeur national de campagne Nathanaël Ouédraogo, qui nous a laissé entendre que le parti a déployé des représentant dans l’ensemble des bureaux de vote et dans tous les centres de compilation communaux, soit deux représentants par centre de compilation. Toutefois, une invite est lancée à l’ensemble des militants à « effectuer le déplacement du stade municipal de Ouagadougou, après le vote et le dépouillement pour suivre ensemble les résultats lors de la nuit électorale », dit Nathanaël Ouédraogo.
Guy Serge Aka