Le 11 octobre prochain, le peuple burkinabè ira aux urnes pour les élections présidentielle et législatives couplées, que le gouvernement de la transition veut démocratiques. C'est aussi, le vœu du Conseil supérieur de la communication. D'où la tenue d'un séminaire-atelier, sur le thème : «Communication politique et cohésion sociale», pour des élections libres et apaisées. Pour ce faire, le CSC a invité Abdourahmane Ousmane, président du Conseil supérieur de la communication du Niger, et aussi, président en exercice du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), à partager son expérience. A retenir qu'Abdourahmane Ousmane a été le président de l'Observatoire supérieur de la communication, pendant la transition de 2010 au Niger. Celui-ci a fait savoir que la démocratie doit être le fil conducteur des acteurs politiques de tout pays. Aussi, Abdourahmane Ousmane confie que la volonté du peuple est le fondement de l'autorité publique et il poursuit, en disant que la légitimé du président émane du peuple souverain. Tout en rappelant que les élections d'octobre prochain se passent dans un contexte particulier, Nathalie Somé, présidente du Conseil supérieur de la communication, trouve que celui traduit les nouvelles interpellations démocratiques exprimées par le peuple burkinabè. Outre cet aspect particulier, il y a également l'admission des candidatures indépendantes au scrutin municipal, qui est une innovation majeure, en ce qu'elle est inédite au Burkina Faso. «Dans ce contexte, il faut faire une adjonction des candidatures indépendantes qui vont compétir avec les partis politiques sur une base égalitaire», foi de Nathalie Somé. Ce séminaire de 2 jours permettra à tous les acteurs de prendre connaissance du dispositif mis en place, pour encadrer les futures élections, au plan médiatique. Ainsi, la présidente a laissé entendre que les critiques et les suggestions permettront d'affiner ce dispositif, pour répondre aux attentes de tous. Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Frédéric A. K. Nikiéma, représentant le Premier ministre, en souhaitant plein succès aux travaux, s'est réjoui de l'initiative du séminaire, car selon lui, les médias constituent des partenaires dans l'animation de la vie politique.
PAR W. KOBRE