Pour la première fois, et à la demande des autorités burkinabè, l’Union Européenne envoie une mission d’observation électorale au Burkina Faso pour suivre les élections présidentielle et législatives dont la date n’a pas encore été déterminée après le coup d’Etat raté. Cette démarche de l’avis de la chef observateur de la mission d’observation électorale de l’UE, Cécile Kashetu Kyenge, marque l’engagement de l’UE à soutenir le Burkina Faso pour des élections réussies.
Cette mission d’observation a pour mandat, donc, d’observer et d’analyser le électoral processus du début jusqu’à la fin. C’est pourquoi, une première mission constituée de 24 ‘’observateurs de longue durée’’ séjournent déjà au Burkina depuis quelques mois, en attendant l’arrivée de 48 autres observateurs à l’approche des élections. Soit un total de 80 observateurs qui seront repartis sur toutes les 13 régions du pays. Selon le chef observateur adjoint Tommaso Caprioglio, la mission d’observation de l’UE opère selon une méthodologie lui permettant de faire des analyses détaillées et complètes de tout le processus électoral. Ses travaux seront sanctionnés par un rapport final contenant des recommandations spécifiques et techniques, qui sera remis aux autorités burkinabè.
Pour ce faire, elle collabore avec les missions d’observation domestiques déjà existantes au Burkina. Cependant, elle se garde de s’ingérer dans le processus électoral, a relevé la chef de la mission d’observation Cécile Kashetu Kyenge. « La mission d’observation électorale de l’Union Européenne travaille en toute indépendance et de façon neutre », a-t-elle précisé.
A noter qu’en plus de la mission d’observation électorale qu’elle va déployer sur le terrain, l’Union Européenne dans le cadre de son projet d’appui à la crédibilité et à la transparence des élections au Burkina a remis à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), un important lot de matériel le mercredi 7 octobre dernier.
Max Junior