Le panier commun pour l'organisation des élections d'octobre 2015 et de janvier 2016 au Burkina se remplit peu à peu. En effet, il est intervenu, le mercredi 17 juin 2015 à Ouagadougou, la signature d'un accord de financement desdits scrutins entre la Coopération suisse et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). «A hauteur de 317 201 678 de F CFA (500 000 francs suisses, ndlr), ces fonds seront utilisés dans le cadre du Projet d'appui aux élections au Burkina Faso (PAE-BF) mis en place par le PNUD», a fait savoir le représentant-résident du PNUD au Burkina, Pascal Karorero. Pour lui, ces élections seront les plus ouvertes du pays. De ce fait, elles doivent être transparentes et libres et contribuer au renforcement de la démocratie. Le directeur de la Coopération suisse, Jean-Bernard Dubois, a souhaité que les élections se déroulent dans un climat apaisé. «Il s'agit de soutenir de manière volontariste et engagée le processus électoral qui représente un espoir pour le pays. Il faut absolument que la Transition réussisse et qu'elle culmine avec des élections présidentielle, législatives et municipales qui soient indiscutables». La Suisse a célébré le 40e anniversaire de sa coopération avec le Burkina. Elle entend, aux dires de M. Dubois, allouer 60% de son financement à la coopération bilatérale en Afrique. Par ailleurs, le PAE-BF vise à contribuer à l'organisation d'élections transparentes et crédibles à travers un appui à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et ses démembrements. Il a également pour but l'éducation civique, la participation des jeunes et des femmes et la prévention des conflits post-électoraux. Le représentant du PNUD, Pascal Karorero, a invité les autres partenaires du Burkina à délier le cordon de la bourse afin de financer les élections.

Djakaridia SIRIBIE