En effet, à l'entendre, le couplage de la présidentielle et des législatives, pourrait coûter 53 milliards de F CFA, alors que l'organisation simultanée des trois scrutins (Présidentielle, législatives et municipales), elle devrait coûter 41 milliards de F CFA.
En ce qui concerne la révision exceptionnelle du fichier électoral, envisagée pour fin février 2015, elle nécessitera 7 milliards de F CFA sans la prise en compte des Burkinabè de l'étranger.
Le gouvernement du Burkina Faso a rencontré, lundi à Ouagadougou, les représentants de partis politiques afin de recueillir leurs avis sur le calendrier électoral proposé pour l'organisation des élections devant mettre fin à la période transitoire dans le pays.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélemy Kéré a également participé à la rencontre.
Pour le moment, un calendrier définitif n'est pas encore arrêté, mais l'on envisage les élections en la période du 20 septembre pour les couplées (présidentielle-législatives) et du 8 novembre, pour les municipales.