S'inscrivant dans la continuité des conférences précédentes dont l'objectif majeur est de permettre à la diplomatie burkinabè «de répondre aux besoins réels de notre pays», la 13è conférence des ambassadeurs et consuls généraux porte sur un sujet d'actualité qui est la participation des Burkinabè de l'étranger aux opérations électorales. L'adoption de la loi 019-2009/AN du 14 avril 2009 modifiant la loi 014-2001/AN du 3 juillet 2001 portant code électoral, donne en effet l'opportunité aux Burkinabè vivant à l'étranger d'accomplir cet acte citoyen qu'est le vote.
En tant que garant des intérêts des Burkinabè vivant à l'étranger, le MAECR, à travers ses services déconcentrés que sont les missions diplomatiques et consulaires, réfléchira au cours de cette 13è conférence, sur sa contribution à l'organisation du vote des Burkinabè de l'étranger. Environ 200 acteurs de la diplomatie burkinabè, parmi lesquels 32 Ambassadeurs et 9 consuls généraux, échangeront avec la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour la réussite du vote à l'étranger.
Selon Marc Somda, ces trois jours d'échanges permettrons aux participants de mieux s'imprégner du contenu de la loi, de se l'approprier, de déterminer ensemble et de façon précise la nature de la contribution du MAECR pour la réussite de l'opération. A ce niveau, le conférencier se félicite des mesures prises pour l'identification des Burkinabè de l'étranger à travers l'opération d'établissement de cartes consulaires biométriques. Le processus a commencé en Côte d'Ivoire et devrait s'étendre à tout Burkinabè à travers le monde, souligne-t-il.
La deuxième grande activité du MAECR ce mois-ci est la 4è assemblée générale des délégués du CSBE, qui se tiendra du 13 au 15 mars sous le thème: « place et rôle des Burkinabè de l'étranger dans le processus d'édification d'un Burkina émergent ». Cette rencontre à laquelle participeront les chefs de missions diplomatiques et consulaires, sera l'occasion pour les délégués du CSBE de mieux s'imprégner des réalités du pays, de mesurer les défis à relever, en vue de les partager avec leurs bases respectives pour leur contribution aux efforts de développement. Au cours de ces 72 heures d'assises, les représentants de nos compatriotes vivant à l'étranger seront, entre autres, informés et sensibilisés sur les grands projets en cours au Burkina Faso, sur leur rôle dans la mise en œuvre de la SCADD, mais aussi et surtout sur le droit de vote qui leur est reconnu par la loi.