Des difficultés relevées sur le terrain de l’enrôlement biométrique au Burkina

| 24.03.2015
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Des difficultés relevées sur le terrain de l’enrôlement biométrique au Burkina
© DR / Autre Presse
Des difficultés relevées sur le terrain de l’enrôlement biométrique au Burkina
L'enrôlement biométrique en cours dans le cadre de la révision exceptionnelle du fichier électoral au Burkina Faso, connait quelques difficultés, a-t-on appris, lundi, à l'issue d'une visite de terrain organisée par l'ONG internationale d'origine suédoise, Diakonia.


La mission a permis de faire ressortir un taux d'affluence très faible sur les sites d'enrôlement à Ouahigouya (Ndlr : capitale de la région du Nord du Burkina Faso) où se trouvent actuellement, les agents recenseurs.

Il ressort que la plupart des agents recenseurs enrôlent, en moyenne, trois à dix personnes par jour. A cela s'ajoute également, un manque d'information, de communication et de sensibilisation, des changements de zones d'enrôlement par les Opérateurs de kits (OPK).

Le non-respect des heures de travail par certains OPK et le problème de déplacement, de restauration, ainsi que de logement des OPK, figurent également au nombre des difficultés.

L'autre difficulté porte sur le chargement des accumulateurs solaires (dans les zones moins ensoleillées), des plantages d'appareils et des pertes accidentelles de données lors des enregistrements sur clé USB.

Le monitoring a également permis de constater une non-implication ''sérieuse » des acteurs politiques, des responsables d'établissements, des autorités coutumières et religieuses.

La mission de Diakonia, effectuée le week-end écoulé, dans la région du Nord du pays, s'inscrit dans le cadre de ses actions pour la consolidation de la démocratie et la mise en œuvre d'un programme d'appui au processus électoral au Burkina Faso.

L'organisation accompagnée d'une forte délégation de la société civile s'est rendue à Ouahigouya dans la province du Yatenga.

L'objectif a été d'apprécier le déroulement des opérations d'enrôlement sur le terrain, d'identifier les difficultés et les bonnes pratiques afin de formuler des recommandations et améliorer le processus en cours.

La délégation était composée, entre autres, de journalistes, de représentants de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), du Centre national de presse Norbert Zongo, du Mouvement burkinabè des droits de l'Homme et des peuples (MBDHP) et du Réseau national de lutte anti-corruption (RENLAC).

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