Commission électorale nationale indépendante : le rapport d’activités remis au président du Faso

| 16.07.2013
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Un exercice passé, le président de la CENI Barthélemy Kéré, a officiellement remis le rapport d'activités de la structure au président du Faso, le lundi 15 juillet 2013.

 

Conformément au code électoral, la CENI a dressé le point de sa mission. Ce point consigné dans le rapport d'activités, a été transmis au président du Faso. Ce rapport explique selon le président de la CENI Barthélemy Kéré, la démarche de la CENI depuis son installation, le 5 septembre 2011. Elle a ainsi mené beaucoup d'activités. D'abord la prise de contact des partis politiques, avec lesquels, elle a travaillé pour la mise en place du processus électoral à travers deux activités majeures, que sont l'enrôlement, et l'opération de vote.

En ce qui concerne l'enrôlement, le président de la CENI affirme qu'ils ont discuté avec tous les partis, classes politiques, société civile et média. Ils se sont tous accordés sur la biométrie. Sur l'opération électorale du 2 décembre 2012, la CENI a travaillé avec la classe politique sur la gestion des candidatures pour une élection dans la paix sociale. Barthélemy Kéré note que les contestations ont suivi la voix juridique et ont abouti à la reprise des élections dans certaines zones. Cette élection prévue pour le 17 février 2013 s'est bien déroulée et la classe politique a eu l'opportunité d'apprécier les résultats.

Aussi, le président de la CENI a-t-il eu l'occasion d'évoquer avec le président du Faso, la démarche suivie sur la question du genre. Les paramètres qui permettent de suivre les candidatures féminines, et les élues. Pour Barthélemy Kéré, ce système permet d'améliorer la participation des femmes aux débats politiques. Il a aussi évoqué le cas du budget de la CENI qui s'élève à 35 milliards

Barthélemy Kéré, au cours de cette audience avec le président du Faso a parlé des perspectives de la CENI en ce qui concerne le vote des Burkinabè de l'étranger pour les élections présidentielles de 2015. Dans un délai proche, note-t-il « les conditions seront réunies pour que les Burkinabè de l'étranger puissent voter ».

Firmin OUATTARA

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