Le gouvernement français à l'instar des autres partenaires techniques et financiers a jugé bon d'apporter sa touche pour l'organisation des élections libres et transparentes au Burkina Faso. C'est dans les locaux de la CENI qu'a eu lieu la signature de convention. Véronique Dan, chargée d'affaires à l'ambassade de France et représentant l'ambassadeur Jules Thibault, dit être très heureuse de signer cette convention de subvention de 500.000 euros qui représente environ 328.000.000 de FCFA, afin d'assurer la bonne marche du processus électoral et respecter le délai imparti pour l'organisation. En tant qu'observateurs de la ligne politique burkinabè, ils croient en la maturité des Burkinabè dans le choix des candidats. En plus de cet apport, la France compte apporter son soutien au Budget de l'Etat et à des ministères comme le MATDS (ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité). Une requête a été soumise au président de la CENI, Barthélemy Kéré, lors de la signature de la convention par Véronique Dan. Elle a suggéré la mise en place d'un comité de pilotage, d'un comité technique et l'application d'une nouvelle mesure pour assurer la coordination des intervenants. En effet, selon elle, c'est pour que le gouvernement puisse être dans le délai qui lui est imparti pour l'organisation des élections comme l'a confirmé le président de la transition, Michel Kafando. La CENI, à travers son président a remercié le gouvernement français pour les efforts consentis dans le but d'une élection réussie au Burkina Faso. Pour lui, la concrétisation de l'acte est une contribution qui vient à point nommer étant donné que le besoin de financement baisse. Non seulement la CENI, a précisé le président, mais aussi toutes les institutions impliquées dans le processus bénéficieront de ce soutien. Cette somme va contribuer à la gestion accélérée des résultats afin qu'ils soient proclamés à temps. Pour ce qui est de la gestion globale des fonds octroyés à la CENI, le président Barthélemy Kéré demeure confiant vu que l'ensemble des partenaires techniques et financiers mettent les petits plats dans les grands pour une bonne marche des actions. Le besoin global de financement s'élevait à 20 milliards de nos francs et cela a été revu à la baisse à 18 milliards. Toutefois, le manque du budget de la CENI sera comblé par le gouvernement burkinabè.
Marthe TAOKO