Burkina : Un pacte de bonne conduite adopté pour l’encadrement des futures élections

| 05.06.2015
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Burkina : Un pacte de bonne conduite adopté pour l’encadrement des futures élections
© DR / Autre Presse
Burkina : Un pacte de bonne conduite adopté pour l’encadrement des futures élections
Ouagadougou - Les partis politiques, les organisations de la société civile, les médias et les agences de publicité ont adopté mercredi, sous l'égide du Conseil supérieur de la communication (CSC), un pacte de bonne conduite en prélude aux prochaines échéances électorales.


Dans ce pacte de bonne conduite, « les candidats aux scrutins s'engagent à bannir de leurs discours et programmes politiques, le mensonge, la diffamation, les incitations à la fraude et à la corruption électorale ainsi que tout comportement tendant à abuser de la bonne foi de l'électorat ».

« Les organisations de la société civile s'engagent à assurer leur rôle de veille sociale(...) Elles s'engagent, en outre, à une saine utilisation des médias et des agences de publicité ou de communication dans leurs activités », indique l'article 9 du pacte.

L'article 10 renseigne que « Les medias publics s'engagent à assurer un traitement égalitaire, équilibré et équitable des candidats ou formations politiques prenant part aux scrutins »

« Les medias privés (...) s'engagent à ce que les forums (radio, presse écrite et presse en ligne) des internautes soient des espaces de débats sains », lit-on à l'article 11 du document.

Le pacte de bonne conduite a été adopté au terme d'un séminaire-atelier organisé les 2 et 3 juin par le Conseil supérieur de la communication (CSC) sous le thème « La communication politique et cohésion sociale ».

La présidente du CSC, Nathalie Somé a invité « tous les acteurs à s'approprier les dispositions qui y sont contenues, et à œuvrer à la vulgarisation du Pacte auprès de leurs militants, leurs sympathisants, leurs structures et leurs rédactions respectives ».

Le Burkina Faso engagé dans une transition depuis mi-novembre suite à l'insurrection populaire qui a emporté le régime de Blaise Compaoré, doit organiser des élections couplées législatives et présidentielles le 11 octobre prochain.

Agence d'Information du Burkina
wis

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