Dans ce pacte de bonne conduite, « les candidats aux scrutins s'engagent à bannir de leurs discours et programmes politiques, le mensonge, la diffamation, les incitations à la fraude et à la corruption électorale ainsi que tout comportement tendant à abuser de la bonne foi de l'électorat ».
« Les organisations de la société civile s'engagent à assurer leur rôle de veille sociale(...) Elles s'engagent, en outre, à une saine utilisation des médias et des agences de publicité ou de communication dans leurs activités », indique l'article 9 du pacte.
L'article 10 renseigne que « Les medias publics s'engagent à assurer un traitement égalitaire, équilibré et équitable des candidats ou formations politiques prenant part aux scrutins »
« Les medias privés (...) s'engagent à ce que les forums (radio, presse écrite et presse en ligne) des internautes soient des espaces de débats sains », lit-on à l'article 11 du document.
Le pacte de bonne conduite a été adopté au terme d'un séminaire-atelier organisé les 2 et 3 juin par le Conseil supérieur de la communication (CSC) sous le thème « La communication politique et cohésion sociale ».
La présidente du CSC, Nathalie Somé a invité « tous les acteurs à s'approprier les dispositions qui y sont contenues, et à œuvrer à la vulgarisation du Pacte auprès de leurs militants, leurs sympathisants, leurs structures et leurs rédactions respectives ».
Le Burkina Faso engagé dans une transition depuis mi-novembre suite à l'insurrection populaire qui a emporté le régime de Blaise Compaoré, doit organiser des élections couplées législatives et présidentielles le 11 octobre prochain.
Agence d'Information du Burkina
wis