«Il a été tenu une concertation avec la Commission électorale nationale indépendante (CENI) afin de s’assurer de la disponibilité de cette dernière à conduire les élections municipales partielles dans les communes où les élections du 22 mai 2016 n’a pas pu se tenir», a indiqué Simon Compaoré.
M. Compaoré s’exprimait à l’occasion d’une rencontre bilan de fonctionnement des collectivités territoriales avec les partis et formations politiques.
En rappel suite aux élections municipales du 22 mai 2016, six communes n’ont pas mettre en place leurs conseils municipaux à cause de divergences et de violences politiques.
Ce sont Barani et Kougny dans la région de la Boucle du Mouhoun ;Zabré dans la région du Centre-Est ;Kantchari dans la région de l’Est ;Karangasso-Vigué dans la région des Hauts-Bassins et l’Arrondissement 4 de la commune de Ouagadougou dans la région du Centre.
La reprise concerne également des communes qui ont mis en place des organes mais qui ne sont pas fonctionnels.
Ce sont Kombori dans la région de la Boucle du Mouhoun ; Andemtenga et Zoaga dans la région du Centre-est ; Kindi dans la région du Centre-ouest ; Ziga et Dablo dans la région du Centre-Nord ; Saponé dans la région du Centre-Sud ; Madjoari dans la région de l’Est ; Dandé dans la région des Hauts-Bassins ; Seytenga et le Conseil régional dans la région du Sahel.
Enfin Béguédo dans la région du Centre-Est ; Bouroum-Bouroum dans la région du Sud-Ouest ; Zogoré dans la région du Nord où le scrutin n’a pas pu être organisé, sont aussi concernées.
«Mon département, en tant que ministère de tutelle des collectivités territoriales, a entrepris et poursuit des tournées de conciliation entre les acteurs politiques locaux afin de privilégier les exigences du développement local», a ajouté Simon Compaoré.
Au moins trois personnes ont été tuées et une quarantaine d’autres blessées, à la suite des violences lors des municipales de mai 2016.
Agence d’information du Burkina
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