Selon Simon Compaoré, la tenue de cet atelier est une «suite logique du processus électoral car il se veut un cadre pour les acteurs électoraux de tirer les enseignements utiles à une meilleure gestion du processus électoral au Burkina Faso ».
« Il s’agit au cours de cette session de mettre sur la balance, les expériences vécues par les acteurs du processus électoral en vue de capitaliser celles positives à même de renforcer les performances de notre système électorale », a ajouté M.Compaoré.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Maitre Barthelemy Kéré a soutenu que cet atelier fait suite à d’autres ateliers tenus dans les 13 régions du Burkina et qui ont permis de cerner les préoccupations spécifiques des communes et provinces de chaque région.
Il a par ailleurs souhaité que les observations, suggestions et recommandations qui sortiront de cette rencontre puisse permettre au Burkina Faso « de demain, d’une part, de conforter et de crédibiliser ses processus électoraux et d’autre part, de bâtir dans la paix et la concorde nationale, un véritable Etat de droit démocratique ».
Deux jours durant, la soixantaine d’acteurs électoraux vont réfléchir sur trois thèmes à savoir : « La CENI et ses démembrements dans la mise en œuvre du processus électoral 2015-2016 », « La CENI et les autres parties prenantes au processus électoral » et « le cadre normatif des élections ».
En rappel, les élections législatives et présidentielle du 29 novembre 2015 et les municipales du 22 mai 2016, ont permis au Burkina Faso de renouer avec la normalité constitutionnelle, interrompue après la chute de l’ancien régime en octobre 2014.
Agence d’Information du Burkina
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