Le 17 septembre 2015, des officiers proches du président déchu Blaise Compaoré ont renversé le pouvoir de Transition, à quelques 72 heures de l’ouverture de la campagne des élections couplées présidentielle et législatives du 11 octobre prochain.
Dès la reddition des putschistes deux semaines plus tard, les Etats-Unis ont souhaité des «élections apaisées» et la France a préconisé qu’elles soient organisées «dans les meilleurs délais».
Ces souhaits ont été réitérés lundi à Paris par le président François Hollande et son homologue ghanéen John Dramani Mahama, qui ont appelé à «des élections rapides» au Burkina Faso.
Sur le front intérieur, des partis membres de l’ex opposition plaident pour que les élections se tiennent dans la première quinzaine du mois de novembre.
Dans une interview accordée mardi à New York au quotidien burkinabè Sidwaya, le président de la Transition Michel Kafando a assuré que les élections se tiendront dans les meilleurs délais, mais en accord selon lui, avec l’armée qui traquent encore des putschistes en fuite.
Le Cercle d’Eveil (société civile) qui estime également que les élections peuvent se tenir «vers le 15 novembre», affirme cependant que la sécurisation du pays ne peut justifier un report au-delà de novembre.
Agence d’Information du Burkina