"La déclaration de candidature de M. Eddie Constance Konboïgo, candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, l'ex- parti au pouvoir) doit être rejetée", écrit le Conseil constitutionnel.
Mardi, Konboïgo, chef du CDP, a été déclaré "inéligible" aux législatives d'octobre qui doivent se tenir le même jour que la présidentielle. Or, pour le juge constitutionnel, "cette décision s'applique à l'élection présidentielle du 11 octobre".
Au total, sur 22 candidats enregistrés, six ont été recalés par le Conseil constitutionnel: la liste provisoire fait donc état de 16 candidats.
52 candidats "inéligibles"
Parmi les "recalés" figure également Gilbert Noël Ouédraogo, président de l'Alliance pour la Fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), un grand allié au pouvoir Compaoré. Il a été exclu pour les mêmes motifs.
Conformément à une loi votée en avril, le Conseil constitutionnel avait déclaré mardi "inéligibles" aux législatives 42 partisans de Blaise Compaoré pour avoir soutenu l'ancien président dans son projet de modifier la Constitution afin de pouvoir se représenter. De nouvelles personnes ont depuis été jugées "inéligibles". Leur nombre total s'élevait ainsi samedi non plus à 42, mais à 52.
La liste définitive des candidats à la présidentielle sera publiée à l'issue des recours, possibles jusqu'au 6 septembre.