« Nous (CENI ; ndlr) allons travailler à ce que justice soit rendue car nous voulons un dispositif claire, fiable et sécurisé afin de rassurer tout le monde » a déclaré M. Kéré précisant que le dossier concernant l'achat des cartes dans l'arrondissement n°4 se trouve présentement au tribunal où il sera examiné le 27 février prochain.

Le 12 février dernier, un homme avait été pris dans l'arrondissement 4, en possession d'une dizaine de cartes d'électeurs qu'il achèterait à 27 500 FCFA l'unité. Conduit à la gendarmerie, l'intéressé expliquera que les cartes ont été demandées par un de ses amis.

« De tels actes n'honorent pas notre démocratie et remettent en cause, les acquis de notre processus électoral », avait condamné Me. Barthélemy Kéré dans un communiqué.

« Nous sommes constitué en partie civile et nous voulons savoir en détails pourquoi des gens achètent des cartes d'électeurs, et qu'est ce qu'ils envisagent d'en faire ? », a-t-il expliqué à la presse.

Selon M. Kéré vu la présence de tous les représentants des partis politiques concernés par les élections, il sera difficile pur un individu « mal intentionné » de se présenter avec une carte d'électeur qui n'est pas la sienne.

Le président de la CENI a cependant estimé que cette situation permettra à son institution « d'améliorer » son dispositif sécuritaire pour les prochaines échéances.

Du reste il se dit « confiant » quant au déroulement de ce scrutin qui a débuté depuis ce matin dans toutes les localités concernées.

« Tout se passe dans le calme et il y a une bonne affluence. C'est à peu près le même constat sur l'ensemble du territoire », a-t-il dit.

115 605 électeurs repartis dans 328 bureaux de vote dans 7 communes et arrondissements du territoire national sont concernés par ces élections municipales partielles. 879 candidats sont en lice autour de 14 partis politiques pour 207 postes à pourvoir.

Selon la CENI, plus de 600 millions de francs CFA sont nécessaires pour le déroulement de ces élections.
NDT/TAA