Dans un communiqué dont APA a reçu copie mardi, la direction de la communication et des relations publiques du CSC rappelle que la remise de ladite subvention aux bénéficiaires vient de s'achever.
L'opération de remise du soutien a débutée dans l'après-midi du 16 septembre 2015 et s'est interrompue, le même soir, à cause du putsch manqué.
D'un coût total de 350 millions de francs CFA, cet appui à la presse se présente sous la forme de dotation en équipements et en espèces.
‘'L'appui en nature est composé de matériels roulants, d'ordinateurs portables et de divers équipements spécifiques de collecte et de traitement de l'information (consoles, microphones, dictaphones numériques...) dans le but de renforcer les moyens d'action des médias au quotidien'', peut-on lire dans le communiqué.
Le même document précise qu'en plus du matériel, chaque média a reçu une dotation en espèce allant de 600 000 à 1 500 000 francs CFA.
Les deux médias publics (la Radiodiffusion télévision Burkina et Les Editions Sidwaya), ainsi que le Service d'information du gouvernement (SIG) ont reçu, au total, la somme de 188 000 000 de francs CFA.
Cet effort de l'Etat à travers le CSC vise à assurer le droit des citoyens à l'information sur les élections couplées présidentielle et législatives 2015.
Comparativement aux dernières consultations électorales, l'enveloppe de la subvention 2015 est en nette croissance. L'ensemble des médias bénéficiaires sont ceux qui ont satisfait aux critères de sélection.
Le Conseil supérieur de la communication réaffirme, par ce geste, son engagement aux côtés des médias pour des consultations électorales réussies.
Il dit savoir compter sur le sens patriotique des acteurs des médias afin d'assurer aux populations ‘'le droit à l'information juste, équitable et équilibrée pour un vote conscient et paisible''.
Les campagnes électorales pour les élections couplées au Burkina Faso, commencent le dimanche prochain pour la présidentielle et le 15 novembre pour les législatives.
ALK/of/APA