L'histoire de notre peuple vient une fois encore de s'accélérer en cette fin du mois d'octobre 2014. Actuellement, nous traversons une crise institutionnelle et de gouvernance qui porte en elle les risques majeurs de détérioration grave et profonde de la paix civile. Et si notre pays a connu des moments très élevés de violence dans sa marche pour le progrès et la dignité, l'on peut dire sans exagération qu'ils n'ont que rarement atteint ce niveau. Ce qui pourrait s'expliquer par l'aiguisement profond et constant des contradictions entre les citoyens et aussi entre les forces sociopolitiques dans notre pays.
Et le symbole de la démocratie plurielle chez nous, notre Assemblée nationale, envahie, saccagée et incendiée est le signe de l'expression grave de la colère du peuple. Nous devons en tenir compte sous peine d'être définitivement rejetés par ce même peuple !
Et si les uns ont vécu des moments d'aboutissement de leur combat légitime contre la révision de l'article 37, pour les autres, c'est notre cas, ce fut un réveil brutal douloureux et violent.
En fait, nous n'avions pas tiré les conséquences immédiates des nombreuses réactions de rejet de notre prise de position en faveur du référendum. Comment peut -on s'opposer à la révision de cet article tout en appelant à un référendum, disaient certains? En effet, dans le contexte du moment, le référendum ne pouvait plus être une solution de compromis pour départager les deux camps, parce que les nombreux citoyens opposés à ce choix n'acceptaient pas le principe même de la révision de l'article 37. Ce fut alors une erreur, un choix qui, pour certains, s'apparentait à une compromission.
Oui, nous faisons notre mea culpa !
Au-delà des discussions pour les répartitions des places dans les organes de transition, notre parti est préoccupé par la problématique de soutenir ou non fa transition. Oui, au nom de la paix civile, notre parti soutient la transition !
Et pour l'heure, la tâche principale au pays, est celle de la reconstruction politique et humaine. A cet effet, notre parti salue et rend hommage à tous ceux dont l'action permet d'espérer une amélioration de la situation. Toute notre compassion aux nombreuses victimes de graves violences et présentons nos sincères condoléances à toutes les familles endeuillées.
le pays veut la paix, le peuple exige le changement et la patrie aspire à la dignité pour tous. C'est pourquoi, nous devons travailler pour la tolérance en vue de la réconciliation nationale des fils de notre pays parce que justement «On ne peut pas avancer en laissant des fils du pays derrière nous».
POUR LE COMITE EXECUTIF NATIONAL DU PARTI
Le Président national
Dr Alain ZOUBGA
officier de l'Ordre national
Tél: (226) 70 23 12 32/
78 60 67 26
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