C'est ainsi que le 18 décembre 2014, de source proche de cette institution dont le développement de l'Afrique constitue une des priorités majeures, Djibrill Bassolé se rendra à Nouakchott. Dans la capitale mauritanienne, le Burkinabè représentera le Secrétaire général de l'OCI lors d'une réunion sur la paix et la sécurité au Sahel. Quelques jours après, soit le 21 décembre, M. Bassolé devrait rencontrer Lyad Amin Madani, le SG de l'OCI à Djeddah en Arabie Saoudite, dans le cadre de l'élaboration de la stratégie de l'OCI pour le Sahel.

Cette nouvelle stratégie visera essentiellement promouvoir la sécurité, le dialogue intercommunautaire, la formation et l'emploi des jeunes dans les pays de la région du Sahel. Par rapport aux difficultés que rencontrent les pays sahéliens dans ces domaines, l'envoyé spécial de l'OCI a du pain sur la planche.

En tout cas, Djibrill Bassolé a affirmé vouloir mener avec l'énergie qu'il faut, la lutte contre le terrorisme et le combat pour l'épanouissement de la jeunesse. «Une jeunesse qui peut être un atout pour l'avenir des pays du Sahel, mais aussi une bombe si elle n'a pas de perspective», reconnaît l'ex patron de la diplomatie burkinabè.

M.Y