La traditionnelle cérémonie de présentation de vœux qui a réuni le ministre d'Etat Djibrill Bassolé, le ministre délégué en charge de la Coopération régionale, Thomas Palé (entourés de leurs épouses) et le personnel du MAECR, a été l'occasion pour les uns et les autres de faire le point du chemin parcouru et lever un coin de voile sur les perspectives pour 2014. Si l'année 2013 a été fructueuse en termes d'avancées diplomatiques, selon Djibrill Bassolé, «2014 s'annonce avec son corolaire de défis au vu de la situation sociopolitique que traverse notre pays», dira-t-il. Et il ajoute: «C'est pourquoi je nous invite tous à plus d'ardeur, afin de rassurer les PTF, que le chef de l'Etat qui est conscient de la situation qui prévaut, ne fera rien qui vise à mettre en cause les acquis de notre pays».
Le bilan de 2013 a été plus ou moins satisfaisant selon l'ambassadeur Marc Somda, secrétaire général du MAECR et porte-parole du personnel. Il cite pêle-mêle: l'élargissement du cercle diplomatique du Burkina Faso et la consolidation des acquis au niveau bilatéral, la promotion de la paix et de la sécurité avec les sollicitations de l'expertise burkinabè dans la médiation, la résolution des conflits et le maintien de la paix, l'organisation réussie de la première édition du forum national de l'intégration etc.
Pour l'essentiel des défis à relever au titre de l'année 2014, il s'agira selon les propos du ministre Djibrill Bassolé, de réussir l'organisation de la conférence des ambassadeurs et consuls généraux, celle du forum national des Burkinabè de l'étranger, le lancement de la construction du futur siège du MAECR, la construction de la Maison du Burkina à Abidjan, l'organisation du sommet spécial des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine sur l'évaluation de la déclaration et du plan d'actions de Ouagadougou 2014 sur l'emploi et la lutte contre la pauvreté (sommet Ouaga 2004+10)...
Les artistes Sissao et Dez Altino ont apportés par leur prestation, une touche festive à la cérémonie. Il faut également noter, que contrairement à leur habitude, les diplomates de ce jour ont presque tous mis de côté les costumes.