Selon Michel KAFANDO, le changement climatique « constitue aujourd’hui un des fléaux les plus dégradants pour la nature humaine et pour la planète. Le changement fondamental du climat apporte des désagréments au niveau de la vie nationale et internationale ».
Cette conférence, explique-t-il, « a permis aux pays, aux Etats de voir comment arriver ensemble à réguler le fonctionnement de la planète, en tenant compte d’un certain nombre de paramètres comme la pollution des pays industrialisés, les déforestations, toutes les nuisances possibles qui nous préviennent de la perte de notre planète ».
La rencontre de Paris est de ce point de vue « importante et le Burkina est venu avec un certain nombre de solutions : d’abord, le Burkina expose dans un stand et explique ses besoins primordiaux. Le pays a connu la désertification depuis les années 1973 ; d’où la décision des autorités de prendre des mesures contre la coupe abusive du bois par une réorientation de la politique au niveau de l’Etat, en axant les recherches sur les énergies renouvelables. Sur ce plan, le Burkina est en avance car ne rien faire, c’est courir à une perte de notre planète. C’est notre contribution à cet effort international afin de trouver des solutions au dérèglement climatique », termine Michel KAFANDO. Cet engagement, le Burkina l’a partagé avec les Etats du Sahel en acceptant d’abriter le siège du Comité inter Etat de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) à Ouagadougou. Cet organisme inter étatique mutualise les efforts de ses Etats membres dans la lutte contre la désertification et la sécheresse en vue de parvenir à un espace régional viable avec un environnement qui promet des lendemains meilleurs.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso